On aurait tendance à croire que DevOps ne concerne que les très grandes entreprises, ou les DSI des services publics qui ont de très complexes systèmes d’information. Mais ce n’est pas le cas. Humainement, les équipes du client et d’AdmanTIC ne font qu’un. Elles travaillent la main dans la main sur un projet, et les problématiques psychosociales font l’objet d’une attention particulière.

La culture DevOps induisit l’intégration du changement comme phase intégrante des processus informatiques, dans une optique de qualité et d’amélioration continue sans plus de retard ni de surcoûts, dans une fluidité des processus humains encore jamais atteinte.

Cette compréhension mutuelle, comme toujours, attisa un certain génie de la compréhension du problème ne manquant ni de logique, ni de finesse, ni du savoir-faire de tous pour y parvenir. Bien vite, on comprit que le changement, nécessaire en développement et même continu, était générateur d’énormément de travail, et donc de coût et de temps. Mais il fallait mettre en place une stabilité et une délivrabilité conjointes, et c’était là la pierre d’achoppement depuis toujours.

Dans ces années 2005, il existait une réelle mésentente entre développeurs et administrateurs systèmes, à cause de cultures difficilement conciliables, au grand désespoir des chefs de projet, des maîtres d’ouvrage et autres donneurs d’ordres, puisque le projet était, lui, globalement parfaitement cohérent. Un applicatif a besoin d’une machine pour fonctionner, il a besoin d’évoluer sur des machines stables en temps et en heure sans bug.

En reprenant le problème depuis le fondement, on se rendit compte que les objectifs des développeurs d’un côté, et des opérateurs de l’autre, étaient naturellement, essentiellement, épidermiquement, ontologiquement différents.

Il est un mythe qui a la peau dure : il s’agit de l’envers du décor des directions des systèmes d’information, mais la réalité est aujourd’hui plus connue et triviale.